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Ghezzal:«Je pense nuit et jour à l’équipe nationale»

«La préparation que j’ai faite avec Sienne me permettra d’être d’aplomb face à la Zambie, le Rwanda et l’Egypte»
«Il n’y a rien à dire,nous gagnerons les trois prochaines rencontres.»

Alors, comment allez-vous ?
Dieu merci tout va pour le mieux. Le stage bloqué auquel nous sommes soumis se déroule très bien et pour ne rien vous cacher, l’ambiance qui y règne, que ce soit entre nous ou avec le staff technique, est formidable. La réussite de la présente préparation nous permettra d’appréhender comme il se doit la compétition. Quant à moi, je me sens en forme et en possession de tous mes moyens. Avant de répondre à vos questions, je tiens à vous remercier pour votre visite. C’est en fait la troisième depuis que je me suis fait un nom à Sienne et dans le championnat d’Italie, et pour l’intérêt que me porte votre journal, qui est le premier à avoir pris une telle initiative.

Nous ne faisons que notre devoir. Ceci dit, nous avons assisté à la séance d’entraînement de ce matin, et nous avons remarqué que vous êtes en super forme…
Je sens en effet que je suis en possession de tous mes moyens et ce, grâce à l’excellent stage de préparation que nous avons effectué au nord de l’Italie et pour vous dire… j’ai marqué lors de tous les matchs amicaux que nous avons joués. Nous avons certes eu affaire à des équipes ayant peu d’envergure, mais l’essentiel pour moi c’est d’avoir été efficace devant les buts. Je sais que les choses sérieuses vont commencer dans trois semaines avec le démarrage de la compétition.

Aris Salonique, le club grec, n’est quand même pas une formation modeste…
Je n’en disconviens pas, car à vrai dire Aris Salonique a été un farouche adversaire, il nous a d’ailleurs contraint au partage des points. Mais la rencontre en elle-même a été très révélatrice pour nous.

Selon le journal La Gazette Del Sport, vous avez été l’élément le plus en vue de votre équipe…
Je ne peux qu’être flatté par les commentaires parus dans La Gazette Del Sport qui demeure un journal très sérieux et dont le professionnalisme n’est plus à démontrer. En toute franchise, je ne suis heureux que quand je secoue les filets adverses, parce qu’en ma qualité d’attaquant, mon rôle est de marquer des buts. Puisque nous parlons du stage bloqué, j’aimerais parler de quelque chose.

Allez-y…
Ce stage me permettra non seulement d’être performant avec mon équipe, mais aussi avec l’équipe nationale, à laquelle je pense nuit et jour.

Comment, justement, voyez-vous les prochaines échéances de l’équipe nationale ?
Il est, pour nous, impératif de battre la Zambie et le Rwanda quelles qu’en soient les circonstances. Il est, en effet, impensable qu’on gagne à l’extérieur pour décevoir par la suite notre adorable public...

Il y a aussi ce match retour contre l’Egypte au Cairo Stadium…
Je sais que les Egyptiens ne sont pas arrivés à digérer la défaite que nous leur avons infligée à Blida et d’ailleurs, ils ne l’oublieront certainement jamais, tant nous leur étions supérieurs sur tous les plans. Je sais aussi qu’ils nous attendent de pied ferme pour tenter de prendre leur revanche et se réhabiliter aux yeux de leurs supporters.

Les Egyptiens, après leur victoire face au Rwanda, se remettent à espérer et rêvent même de Mondial…
Le rêve est permis mais la réalité est là, implacable. Nous sommes mieux lotis qu’eux, eu égard aux performances que nous avons réalisées mais aussi au calendrier favorable qui nous attend. Pour nous, la victoire que l’Egypte a enregistrée contre le Rwanda ne signifie absolument rien du tout. L’Algérie, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas le Rwanda. Il se pourrait que nous arrachions le billet qualificatif pour le Mondial avant le match du Caire. Le cas échéant, nous jouerons cette rencontre sans aucune forme de pression. En tout cas, je tiens à vous dire que nous sommes décidés à les battre dans leur antre pour leur prouver que nous méritons d’aller en Coupe du monde.

Que gardez-vous de ce fameux match contre l’Egypte ?
Peut-on oublier les péripéties de cette rencontre ? (Il rit) Cette rencontre restera à jamais gravée dans ma mémoire, non parce que j’ai marqué mon premier but en match officiel, mais en raison de l’ambiance extraordinaire qu’il y avait dans les gradins du stade de Blida et en dehors pour prendre de l’ampleur dans toutes les villes du pays. Le peuple a pris conscience qu’il était derrière une équipe capable de redorer le blason terni du football national et de porter haut l’étendard algérien. C’est ce que j’ai perçu chez les jeunes, tout comme chez les plus âgés que j’ai rencontrés et qui ont manifesté une joie incommensurable.

Vous vous rappelez sans doute ce que vous a dit Saâdane avant le match et à la mi-temps…
Je dois d’abord vous dire combien je suis admiratif devant la stature de Rabah Saâdane. C’est vraiment quelqu’un de très compétent et de discipliné dans son travail. Il n’arrêtait pas de nous exhorter à défendre avec acharnement les couleurs nationales, insistant particulièrement sur le fait que la victoire était dans nos cordes, non sans nous rappeler d’une part le rôle imparti à chacun de nous, et d’autre part d’éviter de verser dans l’excès de précipitation. Il faut dire que Rabah a su trouver les mots qu’il faut pour nous pousser à aller au-delà de nos possibilités et évacuer par là même tout excès de confiance. Il faut aussi mettre à son actif le fait qu’il n’utilise jamais un langage à même de voir les joueurs être habités par la pression. Raouraoua, le président de la fédération, a abondé dans le même sens, ne cessant de nous encourager. Son langage nous a permis de croire en nos possibilités et d’aller de l’avant. Je savais que ce match revêtait une importance primordiale pour nous, mais je n’ai jamais imaginé qu’il allait susciter un engouement populaire aussi impressionnant que celui auquel nous avons assisté.

Vous voulez certainement parler de la joie qui a prévalu lors de la visite que vous avez effectuée à Tlemcen en vous rendant chez vos proches...
Parfaitement. J’ai été marqué par l’accueil que m’ont réservé mes proches et leurs voisins. Décrire mon retour au bercail n’est pas du tout aisé tant l’émotion est grande. Tous les gens qui m’ont approché ne se sont pas privés, qui pour me serrer la main qui pour me faire l’accolade. C’était inimaginable et je ne suis pas près de l’oublier. A partir de là, je me dis que je ne devrais pas décevoir tous ces gens qui croient en moi et que je devrais tout faire pour leur procurer du plaisir. En un mot, je veux mériter la confiance de tous ceux qui croient en moi. Je ne dois pas omettre de signaler que j’ai été très touché à l’idée de savoir que mon père, ma mère et mes proches étaient très fiers, et ça, ma foi, ce n’est pas rien. Ce qui m’a vraiment fait chaud au cœur c’est le fait que tous ceux que j’ai rencontrés semblaient tout connaître sur moi. Mon parcours sportif depuis que je suis à Sienne n’est plus un secret pour personne.

D’aucuns se demandent ce qu’il est des propositions que vous avez reçues suite à la belle saison que vous avez réalisée avec Sienne mais aussi après vos belles prestations avec l’équipe nationale…
Pour être sincère avec vous, je vous dirai que je n’ai reçu aucune proposition palpable. Il est vrai que mon agent m’a parlé de certains clubs qui voulaient s’attacher mes services, mais cela n’est resté qu’au stade de l’informel. Dans le cas où je recevrais une quelconque proposition, elle serait assujettie à mon statut d’international algérien.

Qu’en est-il de la proposition de la direction de la Roma ?
Je vous le répète pour la troisième fois, puisque vous avez eu à me poser cette question la première fois quand vous êtes venu me voir à Sienne, en mai dernier puis à travers un appel téléphonique, que je n’ai à aucun moment négocié avec la Roma. Si tel était le cas, les journaux n’auraient pas raté une telle occasion pour publier l’information en raison de la notoriété de la Roma qui demeure, qu’on le veuille ou non, un club d’une grande renommée. Ce que les gens doivent savoir, c’est que je n’ai pas envie de quitter un club où je suis titulaire à part entière et où j’ai mes repères, pour aller dans un autre pour chauffer le banc des remplaçants. Les dirigeants de la Roma se sont renseignés sur moi et je ne vous cache pas, au risque de me répéter, qu’un tel club, de surcroît italien, ne se refuse pas. Je pense que rien n’empêche à ce que Sienne et la Roma passent à l’action pour entamer les pourparlers, d’autant que nous sommes en période de transferts de joueurs. Barosso, mon équipier, a dernièrement été transféré à la Roma, et avant lui Hassini, le Marocain, a rejoint Genova.

La Gazetta del Sport a révélé dernièrement, dans une de ses publications, que votre cote a atteint 13 millions d’euros, l’équivalent de 150 milliards de centimes…
J’ai pris connaissance de ce qui a été rapporté par ce quotidien, qui se base sur le cours des transferts, mais cela ne veut pas dire que Sienne n’est pas en mesure de faire monter les enchères.

Dans le cas où les deux clubs engageraient des pourparlers, êtes-vous prêt à rejoindre la Roma ?
La Roma ambitionne de jouer les premiers rôles dans le championnat local, tout comme en Coupe d’Europe. Et le fait que ce club s’intéresse à moi est on ne peut mieux une source de fierté et de motivation qui me pousse à aller de l’avant. A vrai dire, si cela venait à se concrétiser, je devrais m’assurer que je ne ferais pas banquette, ce qui ne m’intéresse guère quand bien même je me retrouverais dans un des meilleurs teams italiens. J’aimerais aussi m’assurer que ce n’est pas le seul club qui est intéressé par mon profil, car je recherche surtout du concret.

Selon les dernières informations du mercato, Bologne a exprimé le désir de vous recruter…
J’ai lu l’information rapportée par plusieurs quotidiens, mais je répète que rien de concret ne m’est parvenu. Pour Bologne, je me rappelle que la saison passée, je lui ai marqué 2 buts l’un à aller et l’autre au retour.

Nous avons eu une discussion à ce sujet avec Giampaolo, votre coach, et il nous a révélé qu’il était plus opportun pour vous de rejoindre un club où vous êtes sûr de prétendre à une place de titulaire…
Je ne peux oublier tout ce qu’a fait Giampaolo pour moi, qui, faut-il le préciser, est derrière mon éclosion à Sienne. C’est grâce à lui que j’ai pu m’imposer dans le championnat italien. Je partage entièrement son avis en avouant que je ne quitterais mon club que pour rejoindre un autre qui me garantirait le statut de titulaire.

D’aucuns parmi les connaisseurs prétendent, pour éviter tout désagrément dans un autre club, que vous ferez mieux de rester à Sienne, d’autant qu’une participation au Mondial se profile à l’horizon…
Je remercie tous ceux qui font de mon avenir une de leurs préoccupations. Je partage leur avis et je tiens à préciser, cependant, que je ne suis pas un aventurier pour prendre le risque d’aller dans une formation où je ne jouerais peut-être que par intermittence. Pour vous dire, je ne privilégie pas que l’aspect pécuniaire, pour moi le côté sportif est aussi important.

On a décelé chez vous une certaine nervosité après le match contre la Zambie, cela était-il dû au rendement que vous avez eu ce jour-là ?
Pas du tout. Ce semblant de stress était dû, non pas à la fatigue générée par le long périple que nous avons effectué et la difficile rencontre que nous avons jouée, mais à la saison éreintante que j’ai eue avec mon club qui, comme vous devez le savoir, était concerné par la relégation. Il fallait se battre et jouer de véritables matchs de coupe pour sauver la mise. Pour revenir au match contre la Zambie, et même si je n’avais pas marqué, j’ai savouré la victoire, car seule cette dernière comptait à mes yeux.

Nous avons remarqué que Zaoui ne vous quittait pas d’une semelle…
(Il rit à gorge déployée) Nous sommes en effet inséparables et ses blagues n’en finissent pas. C’est quelqu’un de très drôle qui met de l’ambiance dans le groupe. Il n’y a pas que lui, il y a aussi Nadir Belhadj qui lui ressemble quelque part.

Que pensez-vous de l’intégration prochaine de Meghni et Yebda ?
La venue de ces joueurs me réjouit parce que ce sont des professionnels qui vont nous apporter la rigueur et le savoir-faire. Je connais parfaitement Meghni qui évolue dans le même championnat que moi, depuis longtemps, et je suis son évolution. Je sais par exemple que Palerme est sur ses traces. Cela dit, je suis convaincu qu’il est en mesure de rendre d’énormes services à l’équipe nationale.

Vous serez certainement son parrain pour l’aider à faire ses premiers pas en équipe nationale…
Je ferai tout pour que son intégration se fasse sans encombre. Je l’aiderai dans sa tâche parce que c’est quelqu’un qui n’a pas hésité un instant, dès lors qu’on a fait appel à lui suite aux mesures prises par la FIFA permettant aux joueurs ayant déjà porté les couleurs de leur pays d’adoption de défendre celles de leur pays d’origine.

Lacen est lui aussi sur le point de rejoindre les Verts…
C’est une question pertinente, mais je considère qu’elle ne me concerne pas outre mesure. Elle concerne tous ceux qui ont pris part aux matchs que nous avons livrés en Afrique pour nous qualifier pour la CAN. Mais la donne a changé parce que maintenant il est question de qualification au Mondial 2010. Pour vous dire, j’ai été convoqué à la même période que Lacen et je n’ai pas hésité un instant pour répondre à l’élan du cœur, en dépit de la mauvaise passe que traversait mon club qui se battait pour le maintien.

Comment sont perçus, à Sienne, les résultats excellents qu’a réalisés l’équipe nationale. Nous voulons que vous nous parliez de la réaction de vos équipiers, particulièrement…
La vision qu’on a du football algérien a changé radicalement suite aux résultats de tout premier ordre que nous avons réalisés lors de ces épreuves combinées comptant pour la qualification à la Coupe d’Afrique et le Mondial. Cela étant, il ne se passe pas un jour sans qu’on me demande des nouvelles de l’équipe nationale, et cela est pour moi un baume au cœur.

Votre réussite en Italie peut servir d’émulation aux Algériens désireux de suivre vos traces…
Je suis fier d’être un de ceux qui ont tenté l’aventure dans un championnat aussi prestigieux. Je souhaite du fond du cœur que d’autres Algériens me rejoignent. Une telle opportunité servira à coup sûr le football algérien. Il faut, par conséquent, se mettre à l’évidence que l’Italie a gagné quatre fois la Coupe du Monde.

Quels sont, selon vous, les joueurs capables de s’imposer en Italie ?
Jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas manager (il rit) mais je suis convaincu que tous les joueurs qui sont dans le groupe sont en mesure de trouver une place au soleil dans le championnat italien, quand bien même ça ne serait dans des équipes de seconde zone et non pas à la Juventus, à l’Inter ou à Milan. Je préfère ne pas citer de noms, car je risque d’en oublier certains.

Mesbah s’est imposé à Lecce…
Je ne connais pas Mesbah, mais puisqu’il joue au sein de Lecce prouve, si besoin est, que c’est un joueur de qualité. Je lui souhaite bon vent et une pleine réussite.

Le match amical contre l’Uruguay approche à grands pas…
C’est une rencontre qui vient à point nommé pour qu’on puisse évaluer le degré de préparation des uns et des autres en prévision des matchs qui nous attendent. Eu égard à l’envergure de l’Uruguay, qui possède en son sein de joueurs disséminés dans les différents championnats, cette rencontre sera pour nous très bénéfique. Permettez-moi d’ajouter quelque chose…

Allez-y…
Mes dirigeants étaient quelque peu réticents quand j’ai émis le vœu de prendre part à cette rencontre amicale, arguant que nous étions en phase de préparation avancée en prévision du démarrage du championnat. Mais s’étant rendu compte de mon désir de rejoindre l’EN irréversible, ils ont lâché du lest.

L’équipe nationale pourrait jouer les prochains matchs au stade du 5-Juillet…
Ecoutez, jouer devant 100.000 personnes est en soi motivant. Pour moi ce serait une très belle chose, sachant que certains de mes coéquipiers m’ont parlé de l’ambiance du 5-Juillet qui est selon eux inégalable. J’attends avec impatience l’éventualité de jouer dans ce stade mythique.

N’appréhendez-vous pas la pression qui y prévaudrait éventuellement, car le 5-Juillet n’est pas Tchaker ?
Vous devez savoir que ce paramètre ne me fait pas peur, car je suis habitué à prendre part à des matchs dans des stades aussi impressionnants que San Siro, Milan, Debli Albi et autres.

Quel commentaire faites-vous sachant que vos parents prendront place dans l’espace réservé au Président de la République ?
(Il sourit) On m’a parlé de cela et je trouve cet égard élogieux. Bouteflika est le président de tous les Algériens, je voudrais donc dire combien le message qu’il nous a adressé après la victoire contre l’Egypte, nous a fait plaisir.

Une question indiscrète : pensez-vous au mariage ?
(Il rit) Pour le moment, je n’y pense même pas. Je peux vous dire que je ne sais pas quand et avec qui je ferai ma vie. Ce que je peux vous dire, c’est que vous serez parmi mes invités le moment venu.

Nous vous félicitons à l’avance et nous vous souhaitons beaucoup de bonheur…
Merci pour tout.

Entretien réalisé par A. Lakrout

Il a tenu sa promesse de marquer contre Ibiza
En marge de l’entretien qu’il nous a accordé, Ghezzal nous a confié que son souhait est que cette nouvelle saison soit un tournant dans sa carrière. Lui en tous les cas, il est décidé que ce soit le cas.D’ailleurs, il a usé du terme italien «Grinta», qui signifie la rage de vaincre pour expliquer sa détermination. Il nous a même fait savoir qu’il avait envie de marquer lors de la rencontre amicale face à Ibiza qui allait se jouer le soir même. Chose promise, chose due puisque Ghezzal a été l’unique buteur lors de cette confrontation.


Sa simplicité fait sa popularité
S’il y a un trait de son caractère qui a permis à Ghezzal de gagner le cœur des supporters de Sienne, c’est bien sa simplicité. L’international algérien ne dit jamais non aux sollicitations des supporters, que ce soit pour une photo souvenir ou bien pour signer un autographe. C’est en tout cas, ce que nous a confirmé la plupart des fans de Sienne présents sur le lieu d’entraînement de la formation de Ghezzal.

Les supporters ne veulent pas entendre parler du départ de Ghezzal
Alors que nous attendions la fin de la séance d’entraînement pour nous entretenir avec Ghezzal, une frange de supporters est venue nous dire combien ils avaient de l’estime pour notre compatriote, non sans nous avouer qu’ils ne veulent pas entendre parler de son départ de l’équipe, au vu des sollicitations dont il fait l’objet, sachant que les grosses cylindrées du championnat sont à ses trousses. Pour eux, la présence de Ghezzal dans l’effectif est un gage de maintien parmi l’élite en raison du poids qu’il a dans le compartiment offensif de leur équipe.



Sa réputation et son rendement en Italie ont permis de faire connaître l’Algérie
Les prestations qu’a réalisées Ghezzal avec Sienne mais aussi avec l’Equipe nationale ont donné de l’aura à l’Algérie, en Italie. Même le chauffeur de taxi qui a assuré notre transport n’a pas cessé de louer les qualités intrinsèques et morales de notre compatriote.


Ghezzal heureux que ses parents soient fiers de lui
A chaque fois qu’on parle de ses parents, on voit apparaître sur le visage de Ghezzal une lueur de joie. Ils sont en effet tout pour lui. Nous l’avons remarqué quand nous avons évoqué avec lui leur retour en France après un séjour en Algérie. Il n’a pas omis de nous dire combien il était content que ses parents soient fiers de lui après ce qu’il a réalisé avec l’EN, et ce qu’il est en mesure de lui donner à l’avenir.

source/ lebuteur.com

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